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  • NOTRE SPLITBLOG DE FÉVRIER : LES DEEPFAKES ET COMMENT LES RECONNAÎTRE

    NOTRE SPLITBLOG DE FÉVRIER : LES DEEPFAKES ET COMMENT LES RECONNAÎTRE

    Dans notre rubrique « Splitblog », nous reprenons, comme vous le savez, les suggestions de thèmes de notre équipe et nous les examinons souvent de manière critique, même lorsqu’il s’agit d’intelligence artificielle. Ce mois-ci, c’est moi, Katha, qui ai pu choisir un thème…

    Si l’on regarde à droite et à gauche ces jours-ci, ou même simplement le smartphone que l’on a en main, on a de plus en plus souvent peur. Les informations sur les guerres, les crises, la politique intérieure allemande et mondiale, les attentats et autres menaces sont devenues incontournables dans les informations quotidiennes. Le populisme sous toutes ses formes et couleurs nous influence plus que nous ne le pensons souvent (notre recommandation : https://www.zdf.de/show/mai-think-x-die-show/maithink-x-folge-31-populismus-100.html). S’il était déjà assez difficile ces dernières années de reconnaître ce qui est un fait et ce qui est une fiction habilement placée, un autre défi s’ajoute de plus en plus souvent : les deepfakes.

    QUE SONT LES DEEPFAKES AU JUSTE ?

    Les deepfakes sont de fausses informations créées par l’intelligence artificielle. Il peut s’agir de simples textes et articles, mais aussi de photos, de fichiers audio ou de vidéos. Alors que la manipulation d’images (réussie) nécessitait jusqu’à présent une certaine expertise, il est de plus en plus facile de générer de faux contenus crédibles grâce aux outils d’IA disponibles gratuitement et en masse. Les deepfakes sont utilisés de manière ciblée pour diffuser de fausses informations, pour différentes raisons et par différents camps.

    COMMENT RECONNAÎTRE LES DEEPFAKES ?

    La question de savoir comment se protéger contre les deepfakes devient vraiment passionnante. En effet, en raison de l’amélioration constante et rapide de la technologie, ce n’est pas si simple. Ceux qui souhaitent tester leurs capacités à distinguer l’homme de la machine peuvent le faire par exemple ici : https://www.humanornot.ai/. Il existe divers outils, également basés sur l’IA, qui promettent de démasquer les contenus générés par l’IA. Malheureusement, aucun d’entre eux ne fonctionne de manière vraiment fiable jusqu’à présent. Que peut-on faire d’autre ?

    VÉRIFIER LES FAITS :

    Qu’il s’agisse de texte, d’image (animée) ou de son, essayez d’évaluer le plus objectivement possible si les affirmations contenues peuvent être vraies et logiquement cohérentes. S’il n’est pas possible de procéder à une évaluation indépendante, il vaut la peine de rechercher d’autres informations sur le sujet. Il est souvent utile de considérer les faits présumés sous différents angles. Les sites www.mimikama.org, www.correctiv.org ou d’autres portails de vérification des faits sont par exemple utiles.

    VÉRIFIER LES SOURCES :

    Un autre indice important de la fiabilité est l’origine de l’information en question. Qui diffuse cette information ? S’agit-il d’un portail médiatique sérieux ou l’origine est-elle inconnue ? (Le saviez-vous : notre chatbot KOSMO fournit directement les sources utilisées pour chaque réponse générée).

    TROUVER DES PREUVES :

    Comme pour toute enquête, la règle suivante s’applique ici aussi : existe-t-il des preuves de l’information présentée, respectivement des affirmations et des thèses contenues ? La personne montrée ou citée pouvait-elle être sur place ?

    REGARDER DE PRÈS :

    Il faut être particulièrement attentif aux photos et aux vidéos. Du moins pour le moment, les images et les vidéos générées par l’IA ne sont souvent pas parfaites. Il y a des doigts en surnombre, des dents irréalistes, des détails inappropriés, comme par exemple des bijoux qui apparaissent de nulle part. En particulier pour les vidéos, les mouvements des lèvres ne correspondent généralement pas à la bande sonore ou la mimique semble anormalement artificielle. L’arrière-plan de l’image peut également être très révélateur. La perspective est-elle correcte ? L’image a-t-elle pu être prise de ce point de vue ? Si la première évaluation de l’image ou de la vidéo est concluante, il est souvent utile d’effectuer une recherche inversée. Google Lens offre par exemple la possibilité d’utiliser des images du smartphone pour la recherche sur Internet. Il est également possible de saisir l’URL de l’image dans un moteur de recherche quelconque. On tombe souvent sur la photo originale qui a été utilisée pour créer une fausse vidéo. S’il s’agit d’un événement important, vous pouvez partir du principe que vous trouverez d’autres images, car presque tout le monde a aujourd’hui un smartphone avec un appareil photo sur lui.

    NOTRE CONCLUSION :

    Nous serons tous de plus en plus souvent confrontés à des deepfakes de plus en plus crédibles à l’avenir. Il est donc d’autant plus important de s’y préparer et de savoir comment reconnaître les deepfakes.

    PLUS D’INFORMATIONS SUR LE SUJET :

    Vous trouverez d’autres informations sur le sujet, par exemple dans la rubrique #Faktenfuchs de la BR ou sur klicksafe.de. La zdf a également consacré un épisode de la série logo ! au sujet et l’a traité de manière adaptée aux enfants et aux jeunes.

  • Notre splitblog de janvier : Le chatbot comme moteur de recherche

    Notre splitblog de janvier : Le chatbot comme moteur de recherche

    En ce début d’année, nous nous consacrons à une suggestion de thème de notre apprenti Artur et nous nous penchons sur la question de savoir si les chatbots pourraient à l’avenir remplacer les moteurs de recherche traditionnels.

    La plupart d’entre nous les utilisent quotidiennement : les moteurs de recherche. Qu’il s’agisse de Google, Bing, Yahoo ou de l’un des innombrables autres moteurs de recherche, ils sont devenus indispensables à notre vie quotidienne. Votre fils veut savoir quel était le dinosaure le plus rapide ? Vous avez besoin d’une recette pour la prochaine fête de famille ? Et quel temps fera-t-il sur le lieu de vacances ? La célèbre citation de Bill Gates, « L’information au bout des doigts », est devenue une réalité confortable pour nous tous. Nous cliquons sur des liens et des sites web et trouvons en très peu de temps l’information qui nous est la plus utile.

    Mais qu’en est-il de nos données privées ou de nos documents de travail ? Lorsqu’il s’agit des détails de son propre contrat de téléphone portable ou des directives internes de l’entreprise, les moteurs de recherche ne sont que d’une aide limitée.

    Les chatbots peuvent faire passer notre recherche d’informations à l’étape supérieure. Il existe déjà des possibilités de relier les moteurs de recherche et les modèles linguistiques. Ainsi, la réponse à une question n’est plus simplement une liste de liens, mais une réponse formulée en langage naturel et avec des références aux sources. Mais ce n’est pas tout. Via l’API, divers autres systèmes peuvent être connectés aux chatbots, ce qui permet d’accéder aux informations qu’ils contiennent. Pour les entreprises, cela signifie qu’à l’aide de chatbots, les collaborateurs peuvent accéder rapidement et facilement à toutes les informations ou fichiers pertinents. Plus besoin de longues recherches dans différents systèmes de classement et d’information.

    Nous sommes certains que ce progrès s’étendra également au domaine privé dans un avenir proche. Le chatbot en question ne se contentera peut-être plus d’annoncer le temps qu’il fait sur le lieu de vacances, mais connaîtra également les détails de la réservation et, le cas échéant, les conditions de votre assurance voyage. Quiconque a déjà essayé de changer pour le meilleur contrat de téléphone portable sait que la comparaison à elle seule peut prendre des heures de temps de vie. Ne serait-il pas agréable que le chatbot sur le smartphone trouve non seulement le fournisseur optimal, mais sache aussi quelle est la durée de son propre délai de résiliation et prépare directement la résiliation correspondante ?

    Mais attention. Tous les obstacles ne sont pas encore levés. Tous les modèles linguistiques actuellement disponibles ont tendance à avoir des hallucinations. Et ce, surtout lorsque l’information recherchée n’est pas disponible. Ce phénomène occupe actuellement les chercheurs et les développeurs du monde entier. Chez Splitbot, nous augmentons la fiabilité et la vérifiabilité des réponses fournies en indiquant les sources utilisées pour chaque réponse.

    Grâce au développement rapide des chatbots et des modèles linguistiques, la fin des hallucinations est toutefois à portée de main et l’on peut se demander dans quels domaines de la vie les chatbots vont bientôt s’implanter.

  • Rétrospective 2024

    Rétrospective 2024

    Une année 2024 mouvementée et les premiers jours de travail de la nouvelle année sont derrière nous. Et tandis qu’ailleurs, après le Nouvel An, la gueule de bois est encore de mise, les bonnes nouvelles qui nous sont parvenues en décembre nous donnent une énergie nouvelle pour affronter les jours d’hiver encore froids.

    L’un des événements les plus marquants de l’année a été notre passage au développement agile selon Scrum. Avec un atelier motivant et instructif sur le sujet, animé par Anke Lütjohann, nous avons donné le coup d’envoi de Scrum en février. Comme dans toute entreprise, ce changement a d’abord pris un certain temps avant que chaque membre de l’équipe ne s’habitue aux nouveaux rôles et processus. Mais avec le recul, nous pouvons dire que cela en valait la peine. Grâce à Scrum, nous sommes en mesure de rendre le processus de développement plus transparent et de nous concentrer sur l’objectif de chaque sprint. Une réussite sur toute la ligne !

    En février, la phase d’accompagnement du cours d’éthique technique du Prof. Dr. Herzog s’est achevée, et les étudiants en ont tiré des résultats instructifs. En petits groupes, les étudiants ont examiné des questions relatives à l’utilisation éthique de l’IA. Pour Splitbot, il s’agissait de la question de l’utilisation de notre logiciel dans les procédures de sélection du personnel.

    Le Barcamp de l’office de tourisme de Kiel a été un autre point fort du premier trimestre. Sous la direction grandiose d’Eric Horster, nous avons passé une journée passionnante dans la Sparkassen-Arena. D’innombrables ateliers et tables rondes, conçus par les participants eux-mêmes, ont abordé le thème de « l’IA dans le secteur du tourisme » sous tous ses angles.

    Et nous avons reçu une autre nouvelle électrisante en mars : notre candidature au programme d’accélération de l’AI.Startup.Hub Hamburg a été acceptée. Cela a marqué le début d’un voyage de six mois qui a fait progresser notre développement personnel, mais aussi celui de l’entreprise, à pas de géant. Une période intense à tous les niveaux.

    L’IT4B Digital Summit en juin a été un événement gigantesque et impressionnant auquel nous avons également pu participer. Tadeusz a enthousiasmé en tant que conférencier et, sur notre stand, nous avons pu nouer des contacts avec de nombreux prospects.

    En juillet, notre fête d’été annuelle était au programme, et cette fois-ci, elle a été très sportive. Tant sur l’eau que sur deux roues, nous avons pu prouver que nous ne sommes pas seulement capables de réaliser de grandes choses au bureau. Des changements radicaux ont également eu lieu en juillet. Pour diverses raisons, il est devenu nécessaire de réorienter Splitbot. Depuis, nous nous concentrons sur le développement et la vente de notre chatbot Kosmo. Cette réorientation a entraîné le départ de collègues que nous apprécions.

    Après les vacances d’été, nous avons pu, avec une énergie nouvelle et plein d’entrain, faire avancer le lancement de l’application Kosmo et la présenter à un large public le 18 septembre lors de la Nordish.digital à Flensburg.

    Le dernier grand événement de 2024 a été pour nous le Graduation Day de l’AI.Startup.Hub, qui s’est déroulé dans l’Astor Kino Lounge et nous a offert l’occasion unique de présenter l’application Kosmo devant plus de 200 invités.

    Mais ce n’est pas tout. Pour la dernière ligne droite de l’année, nous avons redoublé d’efforts et avons été récompensés pour nos efforts par l’approbation de subventions. L’année 2025 commence donc pour nous de manière chargée et passionnante avec un projet de développement d’un chatbot pour les associations à but non lucratif.

    Nous remercions tous les membres de l’équipe, les collègues, les clients ainsi que tous ceux qui ont accompagné notre parcours en 2024. À l’année prochaine.

  • Teuken-7B : la réponse open source européenne à GPT-4 et consorts

    Teuken-7B : la réponse open source européenne à GPT-4 et consorts

    L’intelligence artificielle est actuellement sur toutes les lèvres. Qu’il s’agisse de ChatGPT, de Llama ou de Claude, les modèles les plus connus proviennent presque exclusivement des États-Unis. Pas étonnant que l’Europe donne souvent l’impression d’être à la traîne. Mais ce n’est plus tout à fait vrai : avec Teuken-7B, le nouveau modèle de langage d’IA open source, l’Europe veut montrer qu’elle peut non seulement jouer un rôle dans le domaine de la technologie, mais aussi le façonner. 🎯

    Imaginez un modèle de langage qui n’est pas seulement puissant, mais qui couvre également la diversité linguistique de l’Europe, respecte les normes de protection des données et peut être utilisé librement par les entreprises et les chercheurs. C’est précisément ce qui rend Teuken-7B si passionnant ! Il a été développé dans le cadre du projet OpenGPT-X, qui marque une véritable étape importante pour le paysage européen de l’IA.

    Mais qu’est-ce que Teuken-7B exactement, et pourquoi est-ce si important pour l’Europe ? Plongeons un peu plus profondément dans les détails ! 🚀

    Qu’est-ce qui rend Teuken-7B si spécial ?

    Teuken-7B a été spécialement développé pour offrir une alternative à la science et aux entreprises qui attachent de l’importance à la transparence, à la protection des données et à la personnalisation individuelle. Il est basé sur une approche open source, ce qui signifie que le code et le modèle peuvent être utilisés librement par les chercheurs et les entreprises et adaptés à des projets commerciaux.

    Avec sept milliards de paramètres, Teuken-7B est plus petit que les géants américains tels que GPT-4, qui est estimé à environ 200 milliards de paramètres, mais il présente une gamme impressionnante de langues et de domaines d’application.

    Dix partenaires sont impliqués

    Le projet OpenGPT-X est dirigé par les deux instituts Fraunhofer pour les systèmes d’analyse intelligente et d’information (IAIS) et pour les circuits intégrés (IIS). En outre, la TU Dresden, le centre de recherche Jülich ainsi que des entreprises telles qu’Aleph Alpha et IONOS SE sont impliqués, soit un total de dix partenaires. Ensemble, ils travaillent au développement d’un modèle d’IA puissant et adaptable, conforme aux normes européennes et qui peut être utilisé librement dans le monde entier.

    « Notre modèle a démontré sa capacité dans un large éventail de langues, et nous espérons que le plus grand nombre possible de personnes adapteront ou développeront le modèle pour leurs propres travaux et applications. Nous voulons ainsi contribuer, tant au sein de la communauté scientifique qu’en collaboration avec des entreprises de différents secteurs, à répondre au besoin croissant de solutions transparentes et personnalisables de l’intelligence artificielle générative », déclare Stefan Wrobel, directeur de l’institut Fraunhofer IAIS.

    Pourquoi Teuken-7B est-il une étape importante pour l’Europe ?

    Jusqu’à présent, presque tous les modèles de langage d’IA pertinents du monde occidental proviennent des États-Unis. Les modèles tels que GPT-4, Claude ou Llama sont très performants, mais soulèvent des questions concernant la protection des données, la transparence et la dépendance européenne. Teuken-7B offre ici une solution européenne qui :

    – Est open source et disponible gratuitement.

    – Peut être utilisé dans des projets commerciaux.

    – Reste personnalisable et transparent, ce qui est avantageux pour les applications individuelles.

    – Respecte les normes de protection des données, qui sont spécialement adaptées au marché européen.

    Qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises et la science ?

    Le modèle doit apporter une contribution tant au sein de la communauté scientifique qu’en collaboration avec des entreprises de différents secteurs. L’objectif est de répondre au besoin croissant de solutions adaptables et transparentes de l’IA générative.

    Avec Teuken-7B, les entreprises peuvent par exemple développer des chatbots, des systèmes de traduction ou des analyses de données sans avoir à recourir aux grandes plateformes américaines. Cela renforce non seulement l’indépendance européenne, mais offre également une base flexible pour des projets d’IA innovants.

    Conclusion : la voie de l’Europe vers l’avenir de l’IA

    Teuken-7B est plus qu’un simple modèle de langage : c’est une déclaration pour la souveraineté numérique et l’innovation en Europe. Le projet montre que l’Europe est prête à suivre sa propre voie et à développer des technologies capables de rivaliser avec les grands acteurs.

    La question reste posée : Teuken-7B va-t-il durablement changer la donne en matière d’IA ? Une chose est sûre : le chemin à parcourir est prometteur et plein de potentiel. 🚀

  • Prix Nobel de physique pour les pionniers de l’IA

    Prix Nobel de physique pour les pionniers de l’IA

    Le saviez-vous ? Le prix Nobel de physique 2024 est décerné à deux véritables pionniers de l’IA : John Hopfield et Geoffrey Hinton. Leurs travaux sur les réseaux neuronaux ont jeté les bases de l’IA moderne et ont rendu possibles des technologies telles que l’apprentissage automatique et les chatbots.

    Particulièrement intéressant : Geoffrey Hinton, souvent surnommé le « parrain de l’IA », considère aujourd’hui sa création avec des sentiments mitigés. Ses recherches ont largement ouvert la porte à la révolution de l’IA, mais il met en même temps en garde contre les risques. « Nous n’avons aucune expérience de ce que c’est quand des choses sont plus intelligentes que nous », souligne-t-il. Hinton voit comment les systèmes d’IA peuvent résoudre des problèmes complexes aujourd’hui, mais aussi la possibilité qu’ils échappent un jour au contrôle humain.

    Un regard en arrière : les fondements de l’IA actuelle

    Dans les années 1980, Hopfield et Hinton ont développé les bases des réseaux neuronaux et de la machine de Boltzmann, inspirés par la structure du cerveau humain. Cette technologie a transformé les soins de santé, la recherche sur les matériaux et la science – et il est fascinant de constater que ces premiers travaux constituent encore aujourd’hui le cœur de nombreuses applications d’IA modernes.

    Progrès ou risque ?

    Il est clair que ces technologies ouvrent des possibilités incroyables, mais la responsabilité de les utiliser de manière sûre et éthique ne cesse de croître. Hinton a quitté son poste chez Google Brain pour pouvoir parler librement de ces dangers potentiels. Les développements sont passionnants, mais la question demeure : comment l’IA va-t-elle changer nos vies – pour le meilleur ou avec des risques inattendus ? Le monde observe avec attention comment nous maîtrisons ces technologies.

  • PimEyes – La fin de l’anonymat sur le net ?

    PimEyes – La fin de l’anonymat sur le net ?

    La semaine est terminée, et il est temps de publier un nouvel article de blog ! Aujourd’hui, nous plongeons dans un sujet d’actualité : PimEyes et la fin de l’anonymat sur le net. Vous connaissez le dicton « Internet n’oublie jamais », n’est-ce pas ? Beaucoup connaissent le dicton « Internet n’oublie jamais ». Grâce à des outils comme PimEyes, il est de plus en plus possible de trouver et de suivre de manière ciblée des images et des traces sur le net – même au sein de la quantité gigantesque de contenus numériques créés quotidiennement. Quel est l’impact de cette technologie sur la vie privée ? Dans notre dernier article, nous examinons de plus près ce sujet et mettons en lumière les opportunités et les défis qui en découlent.
    PimEyes – La fin de l’anonymat sur le net ?

    L’ère numérique nous a non seulement apporté un monde connecté, mais aussi une réalité inquiétante : l’anonymat sur le net s’amenuise de plus en plus. PimEyes, une plateforme qui, grâce à la technologie de reconnaissance faciale, donne à chacun la possibilité de télécharger une image et de trouver des images similaires en ligne, en est un exemple. Cet article de blog met en lumière les aspects fascinants, mais aussi inquiétants de cette technologie.

    PimEyes – La technologie derrière
    PimEyes fonctionne essentiellement comme un moteur de recherche de visages. Le matériel d’image téléchargé est utilisé pour parcourir le net afin de trouver des visages similaires sur des sites web, des blogs ou dans les médias sociaux. Ce qui ressemble à un outil utile pour contrôler sa propre présence en ligne suscite de sérieuses préoccupations en matière de protection des données.
    Avec des prix à partir d’environ 29,99 $ par mois, PimEyes propose également une « option de recherche unique » qui permet aux utilisateurs d’accéder aux résultats actuels pour 14,99 $ – sans abonnement. De cette façon, pratiquement tout le monde peut parcourir Internet à la recherche de modèles de visages, que ce soit pour l’autocontrôle ou – ce qui peut être problématique – pour la recherche d’informations sur d’autres personnes.

    Avantages de PimEyes
    Pour les personnes qui se soucient de leur présence numérique, PimEyes peut être utile. Il permet de :
    Contrôler les images en ligne : les utilisateurs obtiennent un aperçu des endroits où leurs photos apparaissent en ligne et peuvent prendre des mesures si celles-ci ont été publiées involontairement ou dans un contexte inapproprié.
    Facilité d’utilisation : l’interface utilisateur est simple, ce qui rend l’outil accessible même aux non-techniciens.
    Surveillance ciblée de la vie privée : PimEyes pourrait être utile aux personnes qui recherchent de manière ciblée des utilisations abusives potentielles de leurs images.

     

    Inconvénients de PimEyes
    Mais les préoccupations sont importantes. En effet, la simple disponibilité des outils de reconnaissance faciale ouvre également la voie à des abus :
    Risques d’abus : le harcèlement et le vol d’identité sont des risques potentiels, car tout tiers pourrait suivre une personne sur le net avec une photo.
    Disparition de l’anonymat : avec PimEyes, il devient de plus en plus impossible de rester vraiment anonyme sur Internet. Une seule photo peut rendre accessibles des informations personnelles qui ne sont pas destinées au public.
    Responsabilité éthique discutable : PimEyes souligne que l’utilisateur est responsable de l’utilisation responsable de la technologie – une position délicate qui soulève des questions sur la sécurité et les limites éthiques.

    Comment PimEyes se positionne
    PimEyes prétend fournir un outil d’autocontrôle numérique. Ils soulignent que l’outil doit être utilisé de manière éthique et que la responsabilité de l’utilisation incombe à l’utilisateur. De plus, le service a été limité dans certaines régions, par exemple pour les utilisateurs russes depuis la guerre en Ukraine, afin de limiter davantage les abus potentiels. Mais malgré ces mesures de sécurité, la question reste ouverte : jusqu’où la technologie de reconnaissance faciale peut-elle et doit-elle aller ?

    Protection contre la reconnaissance faciale – Ce que tu peux faire
    Si tu t’inquiètes, il existe quelques approches pour préserver au moins une partie de ta vie privée numérique :
    1. Vérification régulière : recherche régulièrement tes propres photos sur le net pour savoir où elles pourraient apparaître.
    2. Adapter les paramètres de profil : limite la visibilité de tes profils de médias sociaux et vérifie les paramètres de confidentialité.
    3. Partage réfléchi : réfléchis bien aux images que tu veux vraiment rendre publiques.

    Conclusion : Une fine ligne entre contrôle et perte de données
    PimEyes montre que le principe « Internet n’oublie jamais » est aujourd’hui plus pertinent que jamais. L’anonymat que beaucoup d’entre nous ont longtemps considéré comme allant de soi est plus une illusion qu’une réalité. Bien que les technologies comme PimEyes nous aident à surveiller nos traces en ligne, elles entraînent également une perte considérable de la vie privée.

    La question cruciale reste la suivante : Jusqu’où la technologie doit-elle aller, et où fixons-nous les limites ? Soyez conscients que chaque trace en ligne pourrait être suivie et vérifiez comment et ce que vous laissez de vous sur le net.

    Cette demande de sujet pour le mois d’octobre est venue de notre étudiant en alternance Vincent.

  • Le Splitblog de septembre – Comment les chatbots améliorent le service client

    Le Splitblog de septembre – Comment les chatbots améliorent le service client

    Les chatbots sont sur toutes les lèvres en ce moment. Mais comment les chatbots peuvent-ils améliorer le service client ? C’est la question que pose notre apprenti Ramtin en septembre.

    Humain ou machine, à qui est-ce que j’écris ? C’est une question que l’on se pose souvent de nos jours lorsqu’on contacte un service client. Déjà en 2021, 65 % de toutes les entreprises du segment de la clientèle privée utilisaient des chatbots pour la communication avec leurs clients et clientes (ici pour l’étude). La satisfaction moyenne des clients et clientes était et est… disons « perfectible ». Car il subsiste chez beaucoup d’entre nous une certaine appréhension lorsqu’il s’agit de communiquer avec des « machines ». Et, du moins selon la théorie de notre rédaction, même si la réponse d’un humain n’avait pas été plus utile ou plus rapide, nous l’évaluons tout de même mieux que celle d’un chatbot.

    En réalité, les chatbots offrent une multitude de possibilités aux entreprises et à leurs clients et clientes. Examinons quelques facteurs :

    Temps : Ceux qui ont besoin d’aide ne veulent pas attendre longtemps. Les temps d’attente dans les hotlines d’assistance ou leur accessibilité sont parfois déplorables. À notre époque trépidante, presque plus personne n’a le loisir d’écouter des heures durant des boucles sans fin de mélodies d’attente à faire dresser les cheveux sur la tête. Un chatbot est accessible 24 h/24 et 7 j/7.

    Compétence : Qui ne connaît pas cela ? Même après avoir été transféré trois fois, la personne compétente n’est toujours pas trouvée et la recherche recommence. Les chatbots peuvent considérablement raccourcir et faciliter la recherche des bons interlocuteurs. Et le client ou la cliente ne doit exposer sa demande qu’une seule fois.

    Pénurie de personnel : Une des raisons des longs temps d’attente dans l’assistance est souvent la pénurie de personnel omniprésente. Il est donc compréhensible que les entreprises aient intérêt à ne pas occuper le personnel existant avec des problèmes relativement simples et constamment récurrents. Un classique : la réinitialisation du mot de passe.

    Qualité : Les chatbots ne connaissent pas la mauvaise humeur ni le stress. Ils répondront toujours avec une amabilité constante. Même si le client se comporte de manière inappropriée.

    Économies de coûts : 20 collaborateurs dans la hotline ou plutôt un chatbot ? L’utilisation de chatbots peut être judicieuse d’un point de vue purement économique. Et les coûts de personnel économisés profitent également aux clients et clientes.

    Aide : Les chatbots peuvent être extrêmement utiles non seulement dans la communication externe, mais aussi en interne. Par exemple, lorsqu’il s’agit de trouver rapidement des informations et des propositions de solutions ou de mettre à disposition des aides à la formulation.

    On peut supposer que le comportement de réponse des chatbots continuera de s’améliorer dans les années à venir, ce qui augmentera également l’acceptation au sein de la population.

     

  • Nordisch.digital

    Nordisch.digital

    Le 18 septembre, nous avons répondu à l’appel de Gateway49 et avons eu l’occasion de nous présenter au public lors de la « nordisch.digital ». Nous avons eu le plaisir de participer à ce format exceptionnel dans les locaux du centre technologique lisezwei à Flensburg. Contrairement à d’autres salons, lors de la « nordisch.digital », ce n’est pas aux visiteurs de s’adresser aux exposants. Au lieu de cela, des visites guidées sont organisées vers les différents stands où les entreprises se présentent ensuite dans un court pitch. De notre point de vue, c’est un excellent format, car il permet d’atteindre de nombreuses personnes en même temps et de supprimer l’obstacle de « l’approche » pour les invités. Entre les visites, nous avons eu de nombreuses occasions d’échanger avec d’autres participants et d’approfondir nos conversations avec les personnes intéressées.

    De plus, un programme complet de conférences sur divers sujets était proposé. Les visiteurs ont pu, par exemple, se faire une idée de sujets tels que la « communication numérique » et la « cybersécurité ».

    Au total, nous, Splitbot, avons eu l’occasion de présenter notre tout dernier produit, le chatbot Kosmo, à quatre reprises ce jour-là et de parler du lancement de notre application. Nous sommes heureux d’avoir déjà pu convaincre de nombreux utilisateurs test. Anne et Sven, de notre entreprise partenaire Kontor Connect, ont également pu profiter de la scène pour présenter leur solution innovante et simple pour la couverture Internet sur les campings et autres zones.

    Nous sommes impatients de participer à ce formidable format dans les années à venir et remercions les organisateurs, les partenaires et les sponsors pour cette journée inoubliable.

  • Bonjour, je suis Kosmo !

    Bonjour, je suis Kosmo !

    Kosmo se présente : nous sommes désormais disponibles en version gratuite, utilisable dans le navigateur, avec iOS ou Android 💜

    Bonjour et bienvenue ! Je suis Kosmo, toujours là pour vous aider à rendre votre travail quotidien plus simple et plus productif. Grâce à mon accès à tous les systèmes et données importants de l’entreprise, je suis en mesure de vous fournir rapidement et précisément les informations dont vous avez besoin. Que vous soyez en train de traiter une demande urgente ou que vous ayez simplement une question sur les processus internes, je suis là pour vous faciliter la recherche de réponses.

    Que puis-je faire exactement pour vous ? Je peux vous aider dans de nombreux domaines, par exemple pour les demandes des clients, la recherche d’informations sur les produits, le suivi des commandes ou la consultation des chiffres de vente et des rapports actuels. Étant donné que je suis connecté aux systèmes internes de l’entreprise tels que le CRM, l’ERP et d’autres bases de données, je peux vous donner un accès direct aux informations pertinentes. Vous n’avez donc plus besoin d’écrire de longs e-mails ou d’attendre les commentaires d’autres services : j’ai les informations à votre disposition immédiatement.

    Vous souhaitez connaître l’état actuel d’un projet ou consulter un document spécifique ? Pas de problème, il suffit de me le demander. Je peux vous fournir en temps réel les dernières évolutions, qu’il s’agisse de plans de projet, de statut de livraison, de factures ou d’autres données pertinentes pour l’entreprise. Grâce à ma connexion à tous les services et processus de l’entreprise, je peux vous offrir des aperçus complets qui vous aideront à prendre des décisions plus rapidement et à travailler plus efficacement.

    Peut-être travaillez-vous sur un rapport ou une présentation et avez-vous besoin de certaines données ? Là aussi, je suis à vos côtés. Je peux vous aider à collecter des chiffres et des faits provenant de différentes sources, à les traiter et à vous les fournir dans la forme souhaitée. Cela vous fait gagner un temps précieux et vous donne la possibilité de vous concentrer sur les tâches vraiment importantes.

    La sécurité et la protection des données sont d’une importance capitale pour moi. Je veille à ce que toutes vos demandes et données soient traitées de manière confidentielle. Les informations que vous recevez de moi sont conformes aux directives internes de l’entreprise et sont toujours traitées avec le soin nécessaire. Votre vie privée est protégée et je travaille dans le cadre des normes de sécurité les plus élevées afin que vous n’ayez pas à vous soucier de la sécurité de vos données.

    Outre l’accès aux informations, je vous aide également dans les tâches et processus récurrents. Vous pouvez me charger de définir des rappels, de hiérarchiser des tâches ou de gérer des e-mails et des rendez-vous. Je vous aide à garder une vue d’ensemble et à effectuer efficacement vos tâches quotidiennes.

    Un autre avantage de mes compétences est la rapidité. Au lieu de faire de longues recherches ou d’attendre des informations d’autres services, vous pouvez vous adresser directement à moi. En quelques secondes, vous recevez la réponse à votre question ou les données dont vous avez besoin. Vous pouvez ainsi effectuer les tâches plus rapidement et avoir plus de temps pour d’autres choses importantes.

    Je suis votre assistant personnel dans l’entreprise, prêt à vous aider à relever tous les défis. Avec mon aide, le travail devient non seulement plus facile, mais aussi plus productif et plus efficace. Vous pouvez vous concentrer pleinement sur vos tâches principales, tandis que je vous offre le soutien nécessaire.

    Travaillons ensemble pour rendre le travail plus simple et plus efficace. Que vous ayez besoin d’informations, que vous souhaitiez définir un rappel ou que vous ayez simplement besoin d’une réponse rapide à une question, je suis là pour vous aider. Comment puis-je vous aider aujourd’hui ?

  • Notre splitblog en août – Pitch Perfect !

    Notre splitblog en août – Pitch Perfect !

    Le thème souhaité pour le mois d’août vient de notre fondateur en personne : Tadeusz Nikitin.

    Dans l’univers des startups, tout tourne autour d’un thème : le pitch. Vous avez besoin d’investisseurs ? Pitch ! Vous souhaitez gagner des clients ? Pitch ! Concours de startups ? Pitch ! Salons et autres événements ? Vous pouvez l’imaginer – Pitch !

    Lorsque j’ai commencé ma carrière chez Splitbot, je dois l’avouer, je n’en avais jamais entendu parler. Il en va peut-être de même pour d’autres personnes, c’est pourquoi voici d’abord une brève introduction.

    Le terme « pitch » vient du secteur de la publicité et des agences. Celles-ci s’affrontent dans la lutte pour des clients potentiels avec de courtes présentations, c’est-à-dire des pitchs. Au fil du temps, cette forme de présentation a également pris une importance énorme pour les startups. La raison est très simple : les investisseurs et les clients veulent obtenir le plus rapidement possible toutes les informations dont ils ont besoin. Personne n’a le temps pour des présentations de produit qui durent des heures.

    Pitch est-il égal à pitch ? Non !

    Il existe d’innombrables formes de pitch, toujours nouvelles. Outre la distinction fondamentale entre les pitchs aux investisseurs et les pitchs aux clients, qui durent généralement de trois à cinq minutes, il existe de nombreux autres formats. L’elevator pitch, par exemple, qui consiste à présenter l’entreprise ou le produit pendant la durée d’un trajet en ascenseur (30 à 60 secondes), est tout aussi populaire et redouté.

    Le pitch deck : moins, c’est plus.

    Selon le format, il est possible de présenter des diapositives lors du pitch. Ici, il est clair que moins, c’est plus. Les diapositives surchargées de texte ou les graphiques confus n’ont absolument pas leur place dans un pitch.

    Mais comment faire correctement ? Malheureusement, comme souvent, il n’y a pas de recette miracle. Là aussi, il y a des gens qui semblent être nés pour la scène et qui sont de vrais talents naturels. Pour d’autres, c’est un travail acharné. D’autres encore doivent d’abord découvrir leurs capacités. Une recommandation absolue est ici la participation à des formations de pitch, telles qu’elles sont souvent proposées dans le cadre de programmes d’accélérateur. Tout récemment, deux d’entre nous ont eu et ont le plaisir de collaborer avec Lars Hartenstein dans le cadre de quelques ateliers. Et quand nous disons « travailler », nous le pensons aussi. Car la formation au pitch signifie clairement : sortir de sa zone de confort ! Voici un best of de ses conseils :

    Kill your darlings ! Vous aimez votre entreprise et vous êtes convaincu de votre produit. Mais plus de deux ou trois bons arguments n’ont pas leur place dans un pitch. Gardez le reste pour plus tard, sinon vous ne serez pas crédible.

    Construisez un pont suspendu ! Et donnez à votre public une bonne raison de vous suivre. Vous devez emmener votre public avec vous, sinon vous serez seul de l’autre côté.

    Faites en sorte qu’ils tombent amoureux de vous ! Apprenez à utiliser correctement votre langage corporel et à aller chercher votre public.

    Soyez convaincu de vous ! Demandez-vous pourquoi quelqu’un devrait acheter un produit de VOUS. Pourquoi êtes-vous le meilleur pour ce travail ?

    Tout est pitch ! Chaque conversation, chaque interaction est un pitch.

    Les images valent mieux que les mots ! Une bonne métaphore reste dans les mémoires et est meilleure que les chiffres, les données et les faits. Les gens pensent en images.

    Vous voulez en savoir plus sur le sujet ? Consultez le site https://alles-ist-pitch.de/. De plus, vous aurez l’occasion de nous voir en action le 17.10.2024. Nous pitcherons lors du Graduation Day de l’Ai.Startup.Hub Hamburg à l’ASTOR Filmlounge HafenCity. Vous pouvez obtenir des billets ici.